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Thomas Obrecht
En résumé
- 00:16 Présentation de Thomas
- 00:29 Le quizz thé ou café
- 01:05 C’est quoi ta plus grosse galère ?
- 01:43 Ta galère au quotidien ?
- 02:09 Ta galère la plus drôle ?
- 02:43 Ton meilleur conseil pour par se planter ?
- 03:14 Le meilleur conseil que tu as reçu
- 03:41 Pourquoi tu nous a dit oui à cette interview ?
Qui est Thomas ?
Je m’appelle Thomas Obrecht, j’ai 33 ans et mon exploitation « EURL Obrecht » est située à Kunheim.
J’ai d’abord fait un lycée agricole où j’ai obtenu un BAC STAE, puis j’ai continué avec un BTS ACSE. Quand je me suis installé sur l’exploitation – je suis la 4ème génération -, j’ai repris beaucoup d’activités techniques pour aider mon père. La transition sur l’ensemble de l’exploitation se fait au fur et à mesure (jusqu’à son départ à la retraite) et j’essaie d’être le plus possible force de propositions. Au-delà des activités techniques, j’ai ainsi décidé de mutualiser toute la mécanisation, ainsi que les chantiers de récolte avec d’autres voisins agriculteurs.
Ses galères ?
Au quotidien, la galère …. c’est l’organisation ! Réussir à concilier les obligations familiales, de l’exploitation et les responsabilités professionnelles, c’est faisable mais c’est un défi de tous les jours 😊.
Ma plus grosse galère a été en 2010, lors de mon installation. Nous avons une exploitation très spécialisée dans le maïs et avec les nouvelles contraintes réglementaires + l’apparition de la chrysomèle du maïs nous avons eu l’obligation de ne pas implanter sur l’exploitation plus de 50 % de maïs. Nous avons alors dû refaire tous les dossiers administratifs, revoir notre assolement et réviser nos performances économiques. Pour une première installation ce n’était vraiment pas évident et économiquement cela a été dur.
Après les galères c’est quotidien, mais heureusement il y en a certaines qui sont drôles. Comme celle dont j’ai fait les frais l’année dernière. J’ai été capable de me louper dans mes semis en oubliant une huitaine de rangs malgré les calages avec le GPS. Évidemment nous ne nous en sommes aperçu qu’au moment où le maïs avait déjà 5/6 feuilles. J’ai donc resemé plus tard mais nous avions un gros décalage … Donc se rendre compte 1 mois après, qu’on a oublié 8 rangs c’est assez fortiche et comique !
Les tips de Thomas
Pour moi, un conseil primordial quand on s’installe c’est d’essayer d’être … en couple 😅. Cela permet d’avoir une vraie stabilité et de partager ses galères et son boulot au quotidien avec sa moitié.
Le meilleur conseil que l’on m’ait donné, et que je souhaite partager, a été lors d’une formation interne réalisée par le syndicalisme jeune. Le formateur nous a préconisé d’établir un ordre de priorité et de toujours le respecter :
- En premier lieu la famille
- ensuite l’exploitation
- et enfin les responsabilités professionnelles en extérieur.
De l’avoir toujours en tête, permet de vraiment mieux s’organiser et répartir son temps.
Son exploitation
75 % de maïs grain (130 ha)
15 % de betterave sucrière (24 ha)
5 % de soja (8 ha)
5 % de blé (8 ha)
Et 3 – 4 ha de jachères soit une SAU totale de 175 Ha.
Cette année nous avons 5 hybrides Pioneer sur l’exploitation, dont une variété phare le P9234, c’est un hybride demi-précoce avec lequel on aime bien travailler en début de campagne. Ensuite, nous allons mettre du P9610, P9089, P9985 et du P9978. Nous les avons choisis en fonction de leur précocité et ensuite mon conseiller local Pioneer m’a orienté suivant mes parcelles et mon contexte agronomique. Chez nous on vise de très hauts rendements car nous sommes sur des parcelles 100% irriguées, donc les variétés choisies sont exclusivement des hybrides qui vont chercher le potentiel.
Zoom technique sur…
P9234
Nous l’utilisons depuis plusieurs années. C’est une plante équilibrée et qui peut supporter les conditions difficiles. Il nous apporte donc entière satisfaction.
Cette année nous testons le P9889 en LumiGEN Premium, qui nous a été conseillé pour préserver le maximum de potentiel de rendement et nous donner toutes les chances d’obtenir le meilleur de nos parcelles.
