Seul ou à plusieurs ? Le choix stratégique !

Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : si l’Amour est dans le pré existe, c’est bien que l’activité agricole est un métier très solitaire.

Autant en amour, il faut redoubler d’efforts pour trouver son ou sa compagne (voir article comment ne pas être seul perso), autant pour l’aspect professionnel, le chemin est assez balisé.

Pour ne pas rester seul à piloter l’exploitation, il faut se pencher du côté des statuts juridiques disponibles pour diriger à plusieurs.

Le premier levier est le GAEC, qui rassemble entre deux et dix associés, tous exploitants et personnes physiques. Le GAEC peut être total – la globalité des exploitations est mise en commun – ou partiel. Attention, si vous envisagez de travailler avec votre moitié, vous ne pouvez pas constituer un GAEC à deux.

Dans ce cas, vous pouvez plutôt opter pour la SCEA ou Société civile d’exploitation agricole. Cette forme juridique est également intéressante si vous voulez faire entrer au capital des investisseurs non issus du milieu agricole.

Vous avez ensuite le statut de Scop, pour société coopérative ouvrière de production, où tous les agriculteurs bénéficient d’un statut de salarié et, donc, d’une très bonne couverture sociale. Mais vous avez aussi les charges qui vont avec !

Enfin, il reste la SCIC, ou société coopérative d’intérêt collectif, qui se rapproche de la Scop. Les dirigeants relèvent du régime de protection sociale des salariés. S’ils ne sont pas salariés, ils ont le même régime mais ne bénéficient pas des allocations chômage.

Faites votre choix, rien ne va plus !